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En ce week-end de Pâques, nous rencontrons Olivier Timmermans, analyste de marché chez Fenixco. Dans cet échange, il partage sa vision du développement immobilier, de la confiance, et du rôle sociétal de l’occupation temporaire.
Bonjour Olivier, tu travailles chez Fenixco depuis un peu plus d’un an. Comment as-tu rencontré l’entreprise ?
Par le biais d’une connaissance commune à Henry et moi, quelqu’un qui a perçu des affinités entre nos caractères et nos moteurs professionnels. Cela a mené à une première rencontre sans attentes particulières, mais riche en convergences. Dans les mois qui ont suivi, l’idée de collaborer s’est naturellement imposée, sur base d’une confiance réciproque et d’ambitions partagées.
Que faisais-tu auparavant ?
J’ai été actif pendant cinq ans comme agent immobilier indépendant à Anvers. Cette période a été une véritable école, où j’ai acquis une compréhension approfondie de la relation client, des techniques de négociation et de la dynamique commerciale de l’immobilier. On y apprend à penser et agir rapidement, à assumer ses responsabilités. Mais j’éprouvais le besoin de travailler plus stratégiquement, avec un impact sur le long terme. Le développement de projets était pour moi une évolution naturelle.
Avais-tu suivi une formation spécifique pour cela?
Pas de façon classique. J’ai fait un bachelier en gestion d’entreprise, option droit, suivi d’une année passerelle et d’un master en management culturel. Ce n’est pas directement lié à l’immobilier, mais cela m’a formé à penser stratégiquement. Culture, architecture et urbanisme sont interconnectés. Ma passion pour la construction dépasse les briques : il s’agit de donner du sens à l’espace et au contexte.
Comment as-tu découvert le monde du développement chez Fenixco?
Par une implication directe. Je travaille chaque jour avec des chefs de projets, des juristes, des architectes et des urbanistes. Chaque projet est unique, et cette diversité me permet d’apprendre en continu. Mon rôle évolue aussi : prospection, analyses de marché, suivi de demandes de permis, structuration juridique d’acquisitions foncières… Cette variété rend le travail intellectuellement stimulant et extrêmement enrichissant.
À quoi ressemble une journée typique pour toi ?
Aucune journée ne se ressemble. Un jour, j’analyse un terrain et travaille sur une étude de faisabilité. Le lendemain, je suis en réunion avec des juristes ou en discussion avec les chefs de projet. Parfois, je passe la journée au téléphone ou en rendez-vous avec des partenaires externes pour entretenir le réseau. Cette alternance me rend le travail particulièrement précieux.
Qu’est-ce qui te motive le plus dans ton travail ?
La combinaison entre la réflexion stratégique, le contact humain et la pertinence sociétale. On peut à la fois analyser et créer, rêver et concrétiser. Et ça reste très concret : quand, après des mois de travail, un projet voit le jour et contribue au cadre de vie, c’est extrêmement gratifiant.
Que représente la confiance dans le secteur immobilier ?
C’est fondamental. On travaille avec des montants importants, sur le long terme, avec beaucoup de parties prenantes. Sans confiance, rien n’avance. J’ai appris à être critique mais ouvert. Dans le courtage, j’ai vu comment le manque de transparence peut tout bloquer. Chez Fenixco, l’approche honnête et intègre est primordiale, et c’est ce qui permet des collaborations durables.
Comment construis-tu cette confiance ?
Par la cohérence, une communication sincère et le respect des engagements. Les gens perçoivent très vite si l’on est sincère ou non. Et la confiance agit comme un catalyseur : une fois présente, tout s’accélère. Cela fonctionne dans les deux sens : nous faisons également confiance à nos partenaires, ce qui crée un engagement mutuel.
Quelle est, selon toi, la plus grande force de l’équipe chez Fenixco ?
La complémentarité. Nous sommes une petite équipe, mais chaque membre a une expertise forte — design, technique, juridique ou communication. Ce qui nous rend uniques, c’est que nous partageons activement ces compétences. On est impliqués dans les projets des autres, on se soutient mutuellement. Cela crée une véritable culture de responsabilité collective.
Comment se déroule un processus d’achat chez vous ?
Tout commence par une bonne intuition du potentiel. On repère un site sous-exploité et on se demande : que peut-on y faire, urbanistiquement et financièrement ? Viennent ensuite les discussions avec les architectes, des simulations de faisabilité… C’est un processus itératif, rigoureux. On évite l’opportunisme : nos modèles sont réalistes, fondés sur les chiffres et l’expérience.
Quels sont, selon toi, les éléments clés d’une analyse de marché ?
Les données sont essentielles : démographie, prix immobiliers, mobilité, proximité des services, projets alentours… Mais le travail de terrain est tout aussi important. Il faut sentir une ambiance, parler aux gens. Une analyse n’est pertinente que si elle mêle chiffres et contexte.
Quelle est la place de l’intuition dans ton travail ?
Importante. Quand je visite un terrain, je sens souvent immédiatement s’il a du potentiel. Est-ce un lieu où l’on veut vivre ? A-t-il du caractère, une atmosphère ? Mais cette première impression doit être vérifiée. L’intuition est un point de départ, jamais une fin en soi. C’est pourquoi nous la confrontons toujours aux données, aux analyses et aux conseils d’experts.
Qu’est-ce qui fait, selon toi, la réussite d’un projet ?
Il doit fonctionner sur plusieurs niveaux. Bien sûr, l’aspect financier compte. Mais l’impact sur l’environnement est tout aussi important. Est-ce que le projet crée de la valeur pour le quartier ? Favorise-t-il la durabilité, la cohésion ? Un bon projet, c’est bien plus qu’un simple bâtiment : c’est une expérience, un usage, un contexte.
Comment cette vision sociétale se traduit-elle concrètement dans votre approche ?
Par l’occupation temporaire, par exemple. Beaucoup de sites restent inoccupés avant leur développement. Nous utilisons ce temps : nous ouvrons nos lieux à des artistes, des entrepreneurs ou des personnes vulnérables. Le projet à Bruxelles, où nous avons accueilli des réfugiés ukrainiens, en est un bon exemple. Le lieu a pris sens, bien avant la pose de la première pierre. Même en transition, l’espace peut être porteur de valeur.
Y vois-tu un lien avec ton passé en culture ?
Absolument. Ma sensibilité à la culture, à l’esthétique, à la valeur sociétale me permet d’aborder l’immobilier autrement. Je le vois comme un support pour créer quelque chose de durable, de pertinent dans le temps.
Quelles évolutions vois-tu dans le secteur ?
On va vers plus de durabilité, de compacité, et d’espaces partagés. Les gens veulent vivre dans des lieux qui rassemblent et soutiennent. Le modèle classique ne suffit plus. Les développeurs doivent penser de manière intégrée : mobilité, énergie, mixité sociale. La barre est plus haute, et c’est une bonne chose.
Quel est, selon toi, le plus grand défi à venir ?
La complexité réglementaire. Les processus de permis sont longs, imprévisibles. Il est essentiel que nous, en tant que secteur, collaborions plus transparemment avec les pouvoirs locaux pour faire avancer les bons projets. Et il faudra continuer à miser sur l’accessibilité financière, sans sacrifier la qualité.
Quelle est ta place dans tout cela ?
Je veux continuer à me développer sur le plan stratégique et analytique, mais aussi avoir une voix dans la vision des projets. Comment traduire les besoins sociétaux en habitats d’avenir ? C’est ce qui me passionne. Et je veux continuer à entretenir mon réseau, car la collaboration est essentielle.
Ton rêve à long terme ?
Travailler sur des projets dont je peux être sincèrement fier, avec des gens que je respecte et en qui j’ai confiance. Avoir un impact positif sur les quartiers, sur les vies, sur notre manière d’utiliser l’espace. Et le faire dans une ambiance où le travail devient mission partagée.
Enfin, si tu devais résumer Fenixco en trois mots ?
Familial — car nous fonctionnons comme une équipe soudée.
Authentique — car nous disons ce que nous faisons, et faisons ce que nous disons.
Tourné vers l’avenir — car nous construisons pour les générations futures.
Et si tu devais résumer le développement immobilier en un mot ?
La confiance. C’est le socle de tout — au sein de l’équipe, avec les partenaires, et avec les futurs habitants.